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Bonjour et bienvenue dans mon petit monde.
Il est parfois difficile de parler de soi sans avoir l’air prétentieux mais puisque je sais qu’il est toujours intéressant pour un lecteur d’en connaître un peu plus sur l’auteur qu’il s’apprête à découvrir, je vais me prêter à l’exercice. Non pas que mon cheminement de vie soit à ce point excitant qu’il en vaille tant la peine, mais simplement pour satisfaire la curiosité bien naturelle de mes lecteurs. D’ailleurs à ce sujet, n’ayez pas de craintes, je vais laisser les détails de ma vie privée là où ils sont, c'est-à-dire pour mes proches!
 
Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu une attirance naturelle pour le surnaturel, les esprits, fantômes et autres trucs étranges. Le premier souvenir qui me vient à l’esprit à ce sujet est un livre dont je ne me souviens plus du titre. Je devais avoir quatre ou cinq ans. Ce livre était en fait un espèce de recueil d’images et de textes du type « les erreurs de la nature ». Il était en papier glacé. Dissimulé dans un coin du chalet que ma famille avait à ce moment, sans doute que mes parents n’ont jamais eu conscience que dès que je le pouvais, j’allais me cacher pour le feuilleter. À l’intérieur, toutes les horreurs humaines s’y trouvaient, photos à l’appui, et comme je ne savais pas lire à ce moment, seul mon esprit d'enfant pouvait s’imaginer ce qui pouvait bien être arrivé à ces pauvres gens : des frères siamois attachés par la tête, une femme à barbe, un homme si grand que sa tête touchait le plafond, la photo du véritable homme éléphant, et j’en passe. Sans doute que le fait que toutes les photos étaient en noir et blanc ajoutait à l’horreur. Chose certaine, ma peur de ces gens n’avait d’égal que ma fascination pour eux.
 
Depuis tout ce temps, cette fascination ne s’est jamais démentie. Sans doute que ma bibliothèque personnelle, qui compte aujourd’hui plusieurs livres traitant des phénomènes étranges, en est la preuve!
 
Parallèlement à tout cela, la vie (sans doute la génétique de mon père!) m’a amené à m’intéresser tout naturellement à l’histoire. Non pas l’histoire avec un grand H, car même si la vie de Jules César ne m’est pas indifférente, je préfère me replier sur le quotidien des gens. Le résultat de tout ca est que j’adore imaginer un citoyen du 19ième siècle effrayé de peur par une quelconque légende qui prend soudainement vie dans sa chambre. Or, Il y a tout de même un grand pas à franchir entre aimer, imaginer, être amateur d’histoire et… en écrire!
 
Contre vents et marées et suite à un voyage de plusieurs mois au Sénégal, en Afrique, en 2001, je me lance donc dans la vie d’un auteur québécois. Qu’est-ce que la vie d’un auteur québécois me direz-vous? C’est assez simple en fait. Exception faite de quelques élus qui se comptent sur les doigts d’une main, un auteur québécois est simplement une personne comme vous et moi dont le loisir est l’écriture. Rien de plus, rien de moins! La seule façon de survivre dans le milieu littéraire québécois, c’est justement de ne pas y survivre. Évidemment nous désirons tous que nos écrits soient lus par le maximum de lecteurs. Par contre, baser la motivation de l’écriture sur ce seul critère assure une cruelle déception. Trop d’auteurs? Pas assez de lecteurs? Impossibilité pour un auteur de vivre de ses redevances à cause de la structure actuelle de prix? Je n’ai pas de réponses à ces questions. Ce que je sais, c’est que j’écris par plaisir et que chaque lecteur qui lit un de mes romans me fait un cadeau.
 

Moi en quelques mots...​

Me rejoindre par courriel : editionsmakarou@hotmail.com

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